Une partie de cette friche, celle du côté du Boulevard de la République, a été vendue et a accueilli le déplacement du magasin Lidl. Avec l’argent de cette vente, la mairie s’était engagée à dépolluer le terrain restant (côté place du marché) pour en faire un espace vert. Mais cela n’a pas été fait !
Un semblant de concertation a été mis en place par la mairie pour convenir du devenir de ce terrain, alors que le projet de « forêt enchantée » ou « forêt urbaine » était quasiment ficelé d’avance.
A la place d’une dépollution du site, seul un retrait superficiel de la terre a été effectué à certains endroits. Cela a conduit à l’impossibilité de créer des espaces de rencontre, des espaces de jeux pour les enfants et de planter des arbres et arbustes fruitiers, tel que cela était prévu dans le projet initial. Aucune réelle dépollution des sols n’a été effectuée et c’est pour cela qu’a été construite une grande colline de terre dissimulant le sol ancien pollué, qui empêche une perspective visuelle sur le futur site Verlinde.
Si une fois de plus le rendu visuel est agréable, l’espace actuel n’est qu’un parc au rabais, fait sans concertation réelle avec les Loossois et qui abrite encore de grandes couches de pollution. Dans sa conception, les dispositifs pour assurer la sécurité des enfants sont insuffisants car les pentes en direction de l’eau stagnante peuvent être un danger.
De plus, il est incompréhensible que l’on détruise le parc de Saint-Vincent, qui était un réel poumon vert, pour en créer un artificiellement sur un terrain pollué. Le travail d’absorption de CO2 qu’effectuaient les arbres centenaires de Saint-Vincent ne pourra pas, avant plusieurs dizaines d’années, être compensé par ceux du parc Danel.
En conclusion, le site Danel, dans le cadre d’un projet d’aménagement d’ensemble du centre-ville, aurait pu être réservé pour le passage de voiries ou du tramway..
Nous, la liste « Un autre Loos, ensemble », nous préconisons :
- Un projet d’aménagement cohérent sur l’ensemble de la ville, qui prévoit la préservation du patrimoine naturel, grâce à la mise en place de la Charte de l’arbre ;
- Un plan de verdissement sur plusieurs années (parcs, aménagements de quartier, îlots de fraîcheur, etc.) et d’entretien des parcs existants.