Conseil municipal du jeudi 25 juin :
nos interventions sur les différentes délibérations proposées
Délibération n°3 – Compte administratif affectation des excédents
Délibération n°4 – Budget
Délibération n°6 – Bases
Délibération n° 8 – Tarif saison culturelle 2020-2021
Délibération n° 9 – Subventions sollicitées par la commune en 2020 au titre du contrat de ville et des autres dispositifs liés à la politique de la ville
Délibération n° 12 – 2S2C
Délibération n° 13 – Apprentissage
Délibération n°14 – Rifseep
Délibération n°15 – ATA petite enfance
Délibération n°16 – ATA service communication
Délibération n°17 – ATA service jeunesse et famille
Délibération n°18 – ASA service éducation temps périscolaire
Délibération n°20 – CAF
Delibération n°22 – Politique des espaces vertes
Délibération n°26 – La Fileuse
Délibération n°3 – Compte administratif affectation des excédents
Intervention de Frédéric Tréca
Le compte administratif 2019 présente l’exécution des dépenses et des recettes pour l’exercice 2019. Il est l’expression sans surprise des choix politiques assumés par la majorité municipale. Nous les avons dénoncés lors de la campagne ainsi que lors du débat d’orientation budgétaire.
Nous ne reprendrons pas l’ensemble de l’argumentaire que nous avons déjà développé.
Cependant nous retiendrons quelques points forts qui marquent nos désaccords avec ces choix :
- En premier lieu il fait apparaitre un prélèvement toujours plus élevé du budget de fonctionnement pour financer la section d’investissement : en 2019 ce sont 5 ,4 M€ qui seront prélevés sur la section de fonctionnement, pour 4,8 M€ en 2018, 4,2 M€ en 2017 soit une augmentation de 28 %.
Si il est normal de procéder à un prélèvement raisonnable, c’est un prélèvement de plus 14% du budget de fonctionnement que vous demandez d’effectuer.
Où allez-vous vous arrêter ?
Les Loossois doivent être conscients que ce choix implique une baisse constante des services…
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- Les tarifs de cantines et de restauration scolaire…
- L’offre de loisirs et périscolaire insuffisante pour une commune de 22000 habitants
- Les tarifs de l’offre culturelle..
- Le CCAS
- Le soutien aux associations…
- En second lieu ce CA fait apparaitre des dépenses d’investissement importante réservé à des opérations visibles de fin de mandat. En plus de la Fileuse nous retiendrons :
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- L’aménagement de la friche Danel, qui représente un montant très important : 500 000 euros et pour lequel nous n’avons à ce jour aucun bilan consolidé de l’ensemble des dépenses et recettes
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- Les aménagements dans les écoles et particulièrement le changement des fenêtres dans la quasi- totalité des écoles loossoises, ce qui a fait augmenter le budget de travaux dans les écoles de 538 785 (si on enlève l’extension de l’école la Fontaine) à 713 900 soit une augmentation de 25%.
Madame le maire, nous avons interrogé pour savoir s’il existait un PPI, vous nous avez répondu par l’affirmative.
Un PPI est habituellement élaboré sur la base d’un diagnostic technique de chaque bâtiment, il permet de prévoir un calendrier de travaux en fonction de l’état des bâtiments qui prennent en compte les enjeux énergétiques éventuellement dentifiés dans le cadre du plan climat.
Or à Loos, votre PPI a fait apparaitre la nécessité impérieuse de changer toutes les fenêtres d’un coup. Qui plus est à Sorlin, les fenêtres ont été changées avant la réfection de la toiture, ce qui est pour le moins curieux. On commence généralement par les travaux par le clos et le couvert…
Pour ne pas mettre en difficulté les services, ce qui est notre ligne de conduite, il apparait que votre est PPI est apparemment plus politique que technique !
Nous vous demandons donc très officiellement qu’un véritable plan pluri-annuel d’investissement soit élaboré sur la base d’un diagnostic technique de chacun des bâtiments communaux qui intègre les exigences climatiques, et qu’il soit communiqué aux élus conseil municipal.
Pour finir nous avons une interrogation sur les raisons qui vous conduisent à reporter 20% des investissements prévus, 3,4 sur un budget de 17MF. Ce constat concerne en particulier le restaurant scolaire place Jean Jaurès avec un report de 865 000 euros de 2019 sur 20120 : problèmes de trésorerie, problèmes techniques… Vous pourrez surement nous apporter un éclaircissement.
Madame le maire vous avez dit solennellement que les investissements c’est la vie, surement mais à Loos vos investissements se font au détriment de la vie des Loossois.
Et si de plus ces investissements ont une petite odeur de campagne électorale…, vous comprendrez aisément, que nous ne voterons pas ce compte administratif 2019.
Délibération n°4 – Budget
Intervention : Frédéric Tréca
Madame Le maire, lors du débat d’orientation budgétaire, nous vous avions signifié que vous ne pourriez pas boucler votre budget de fonctionnement, parce que vous n’aviez pas intégré les coûts liés au Corona virus. Monsieur Maertens avait acquiescé partageant l’idée qu’il faudrait baisser la section d’investissement.
Lors de la rencontre des responsables de groupe début juin, vous nous avez indiqué qu’en raison du corona il faudrait augmenter le budget de fonctionnement de 300 000 euros. Vous nous avez aussi indiqué que vous devrez avoir recours à un budget supplémentaire à votre corps défendant.
Plutôt que de arc-bouter sur des principes non tenables il aurait mieux valu accepter un principe de réalité, prévoir une réserve en fonctionnement
Ceci dit voir recours à un budget supplémentaire a aussi des avantages, à commencer celui de voter le budget primitif très tôt dans l’année.
Concernant le budget, il est dans la droite ligne des précédents, nous avions eu l’occasion de nous exprimer lors du débat budgétaire et lors de l’approbation du CA 2019.
Les mêmes causes auront les mêmes effets…
A quoi sert de prévoir un budget de fonctionnement quand on sait que ce budget sera impitoyablement amputé d’une partie importante au-delà du raisonnable.
Vous ne laissez aucune marge de manœuvre : pour le corona…
A ce sujet vous me permettrez de ne pas être d’accord avec votre intervention lors du dernier conseil municipal, vous indiquiez que le CCAS répondaient aux personnes si elles exprimaient une demande…
Les familles ou les personnes qui rencontrent des difficultés, liées ou non au corona, qui rencontrent des accidents de vie, ne se font pas toujours connaitre, aller à la rencontre des gens fait ressortir des difficultés que la pudeur, le manque d’information empêchent de formuler une demande.
Encore une fois le constat général de précarisation du au Corona ne s’arrête pas à Loos.
Les actions en directions de l’enfance et de la jeunesse ne sont pas à la hauteur, d’une ville comme la nôtre, la comparaison avec notre voisine Lomme et pourtant elles contribuent à l’attractivité de la ville.
Nous regrettons fortement que vous ayez maintenu le budget du personnel, sans même prendre en compte l’augmentation naturelle. Ce budget sera donc de fait en baisse, et le personnel aura à pâtir de votre choix.
Nous ne minimisons pas les efforts de gestion quotidiennes, mais une fois les sources d’économie identifiées il n’y a plus grand-chose à gratter.
Mais il faut se rendre à l’évidence, nous avons des marges de manœuvre ténues. Nous ne sommes ni Marcq en Baroeul ni Lambersart … Nous devons prendre la ville comme elle est.
Comme tous les élus, nous souhaiterions plus d’équipements, plus d’aménagements, plus de verdure encore faut-il en avoir les moyens…
Vous avez rappelé madame le Maire en entrée du conseil municipal, vous avez présenté l’état d’avancée du projet du NPNRU. J’espère au passage que nous aurons rapidement des moments de travail avec le nouveau conseil municipal sur le NPNRU.
Vous êtes engagé dans un projet très ambitieux qui aura des conséquences sur le budget de la ville pendant 15 ans.
Je ne peux m’empêcher de me remémorer les paroles d’André Diligent quand les ministres de la ville lui proposaient des financements : « nous n’avons pas les moyens de votre générosité ».
Délibération n°6 – Bases
Intervention : Frédéric Tréca
Nous nous nous sommes prononcés lors du débat d’orientations budgétaire pour un maintien de la fiscalité, nous voterons pour cette délibération.
Cependant les bailleurs bénéficient d’un abattement de 30% de la base d’imposition de la TFPB jusqu’en 2020, pour les quartiers en politique de la ville.
En compensation ils sont tenus de consacrer des financements à pour améliorer les services aux locataires, sans substituer à leurs missions complémentaires. Il s’agit de sommes importantes qui peuvent constituer un véritable levier complémentairement aux programmations annuelles du contrat de ville qui concernent la gestion, la vie sociale, la tranquillité publique…
Nous vous remercions de bien vouloir transmettre au conseil municipal la convention 2020 ainsi que les bilans des actions financées.
Délibération n° 8 : Tarif saison culturelle 2020-2021
Intervention : Valérie Conseil
Cette fixation des tarifs de la prochaine saison culturelle est identique à celle de l’an dernier. A l’époque, notre groupe d’opposition avait voté contre.
Les raisons ? Les tarifs pleins avaient quasi doublé pour les spectacles de catégorie 1 (à tête d’affiche), et augmenté de plus de 30% pour la catégorie 2 (anciennement qualifiées de manifestation tout public) ; la gratuité des spectacles scolaires destinés aux jeunes Loossois avait disparu ainsi que les tarifs de groupe. Les tarifs réduits étaient honteusement élevés et les demandeurs d’emplois n’en étaient plus bénéficiaires…
Nous reprenons donc aujourd’hui cet argumentaire, à l’identique – vous informons, Madame le Maire, que tous les demandeurs d’emploi ne vivent pas confortablement – et proposons l’instauration de vrais tarifs réduits à Loos, d’inclure les demandeurs d’emplois aux bénéficiaires et pourquoi pas, comme le propose des villes voisines, de créer des d’abonnements, des tarifs réduits pour les moins de 6 ans ou encore les intermittents du spectacle.
Pour le coup, s’il on peut parler d’une réduction dans cette délibération c’est bien celle de l’ouverture à la culture au plus grand nombre Madame Voituriez…dans une logique politique essentiellement comptable.
Notre groupe « Un autre Loos, ensemble » votera contre cette délibération.
Délibération n° 9 – SUBVENTIONS SOLLICITÉES PAR LA COMMUNE EN 2020 AU TITRE DU CONTRAT DE VILLE ET DES AUTRES DISPOSITIFS LIES A LA POLITIQUE DE LA VILLE
Intervention : Valérie Conseil
Il est toujours aussi difficile de se faire une idée sur ces projets d’actions dans le cadre de la politique de la ville…dont les montages financiers et les résultats ne sont pas ou peu renseignés en commissions, intentionnellement, et ce, malgré nos demandes.
De plus, les actions reconduites ou conclues ne sont pas toujours précisées, les principaux postes de dépenses justifiant les demandes de subvention sont non renseignés. Sans ces informations nous ne pouvons que nous abstenir.
Nous ne voulons pas être suspectés de vouloir nuire… nos interrogations sont légitimes, face à ces problèmes de forme et de présentation de la délibération, qui sont nécessaires à l’information des élus.
L’expérience du précédent mandat nous permet, malgré tout, d’évoquer trois de ces actions de ville.
Tout d’abord l’action : « La mobilité et l’emploi grâce au permis de conduire et à la formation BAFA ». Tout comme l’année passée, ces deux dispositifs visent 20 jeunes sur l’ensemble de nos quartiers prioritaires.
Bien entendu, nous ne remettons pas en cause le principe d’un dispositif d’aide au BAFA ou de bourse au permis de conduire des jeunes de ces quartiers.
Les enjeux sont importants mais, dans les deux cas, les montages techniques sont très discutables et interrogent sur les prétendues bonne intention sociale de la majorité.
Pour rappel également, le bilan de « la bourse au permis de conduire », présenté en Conseil Municipal l’année dernière, révélait, de nouveau, la faible attractivité de ce dispositif et des résultats plus que modestes. Bien difficile d’en dire mieux pour 2019, alors que 6 jeunes seulement ont passé le code…quid d’ailleurs des permis pour ceux ayant candidaté en 2018 ? Nous attendions une présentation des résultats plus précise de cette action. Devrions-nous prendre l’absence de leur communication comme l’aveu d’un échec ?
Quant au dispositif « aide au BAFA » proposé en juin 2018, il était déjà selon nous à repenser. En effet, nous ne pouvions pleinement approuver les modalités techniques et financières de cette attribution d’aide, qui relève davantage de l’exploitation des jeunes par la municipalité plutôt que d’un réel soutien (voir notre intervention de juin 2018). Seuls 7 jeunes ont profité de cette aide en 2019.
Pour ce qui concerne à présent l’action intitulée FTU (Fonds de travaux Urbains).
Ce dispositif piloté par la Région est destinée à la réalisation de petits travaux et de “ micros projets ” d’aménagement des quartiers prioritaires, sur proposition de leurs habitants. Son but est de permettre l’embellissement de ces quartiers.
Le FTU a été proposé pour la première fois en juin 2018. Une demande de subvention déposée en juin 2019, destinée à la création du comité de gestion, semble avoir été versée en fin d’année. Depuis, seule l’attestation de commencement d’activité aurait été déposée…
Nous en sommes donc au tout début de cette action puisque l’établissement du comité de gestion en est un préalable.
Pendant deux ans, on nous a fait croire que le FTU était en marche…
Peut-être connaitrons nous prochainement les modalités de composition de ce comité de gestion, les critères de sélection des projets ou encore les périmètres d’action, ce qu’il en est du conseil citoyen
A suivre donc…
Concernant l’action « Orchestre à l’école » :
La demande de subvention pour cette action, qui a déjà fait ses preuves à Loos, n’est plus financée par la région, d’où cette demande de 46205 euros auprès de l’état et la participation de la Ville à hauteur de 46206 euros, comprenant un cofinancement de l’association « Orchestre à l’école » à hauteur de 6778 euros. C’est un subventionnement conséquent dont le projet aurait mérité d’être présenté aux élus, afin de leur permettre de comprendre les dépenses de fonctionnement prévues, non transmises encore une fois.
Pour finir, j’évoquerais une nouvelle action : ALSES – Acteur de Liaison Sociale en Environnement scolaire.
Ce dispositif ALSES est spécifique du département du Nord. Il permet le financement d’éducateurs de prévention spécialisée, qui partagent leur temps de travail entre le quartier et le collège situé dans ce quartier. Cette action nous apparait très intéressante à mettre en place.
D‘après les informations transmises en commission, la personne recrutée sur Loos devrait effectuer sa mission à mi-temps au collège Descartes et à mi-temps au centre Prévert, ce qui aurait pu être précisé dans la délibération.
Délibération n° 12 : 2S2C
Intervention : Valérie Conseil
Le dispositif Sport-Santé-Culture-Civisme (2S2C) a été proposé par l’état dans le cadre de la reprise progressive (post-confinement) des cours dans les écoles et les collèges. La municipalité souhaite s’engager aujourd’hui dans ce dispositif, pourquoi pas, mais nous nous interrogeons sur l’intérêt de sa mise en place dans le contexte actuel d’obligation de retour à l’école et pour 15 jours seulement…
D’autant que, jusqu’à très récemment, il n’y avait aucune sollicitation de la municipalité par les directeurs d’écoles ou chefs d’établissement pour déployer ce 2S-2C.
Certes, le contexte était complexe dans les écoles et les collèges, mais ce manque de sollicitation de la municipalité par les établissements témoigne-t-il de la réalité opérationnelle du PEG (Projet Educatif Global) de la Ville ?…Ce manque de lien apparent nous questionne sur la volonté et les capacités de coopération de la Ville avec les établissements scolaires.
Nous voterons Pour.
Délibération n° 13 : APPRENTISSAGE
C’est un bon principe d’accepter les contrats d’apprentissage dans les mairies,
L’apprentissage est une arlésienne depuis 30 ans, les mairies et la fonction publique se sentent en général peu concernées.
On connait l’utilisation des stagiaires dans certaines entreprises et collectivités locales, cela peut être un moyen d’obtenir une main d’œuvre bon marché ; nous parlons bien pour des jeunes de « génération précaire ».
Quand on connait la difficulté pour de nombreux jeunes à se former et obtenir une expérience professionnelle l’apprentissage peut être un bon moyen pour débuter dans le métier.
Mais celui-ci doit bien s’appuyer en bonne collaboration avec l’organisme de formation et la réussite du contrat d’apprentissage dépend aussi pour beaucoup de la qualité de l’encadrement.
Nous n’avons pas d’information sur les conditions de formation.
Les conditions de rémunérations minimums sont bien définies par la loi en fonction de l’âge, de l’ancienneté et sur la base du SMIC, en conséquence le pourcentage va de 25 % à 78 % du SMIC pour un temps plein… et depuis le 1 janvier 2020 il y a une simplification administrative.
Il faut aussi développer le partenariat avec des établissements de proximité et dans le domaine technique comme le lycée du bâtiment Duhamel…
Alors, y aura-t-il un protocole établi pour ces futurs contrats d’apprentissage dans notre ville ?
Il faudra être vigilant, les postes de formation ne doivent pas se substituer à des emplois permanents.
Vote oui.
Délibération n°14 – Rifseep
Intervention : Frédéric Tréca
Cette délibération a pour objet l’intégration de nouveaux cadres à la suite de la décision 2017.
Au préalable lors de la commission des finances, les nouveaux élus toutes tendances confondues ont souhaité connaitre le contenu de la délibération cadre.
Ils se sont étonnés de la répartition 60/40 entre
- l’indemnité de fonction de sujétion et d’expertise, IFSE, par type d’emploi / cadre d’emploi commune au type d’emploi – part fixe
- le complément indemnité annuel, CIA, à l’appréciation du responsable
considérant que 40% de part CIA paraissait à tous exorbitant .
Et quelle ne fut pas notre surprise, à la réception de la délibération cadre, de constater qu’il s’agissait en fait de l’inverse 40% de fixe et 60% de variable CIA.
Ce choix est étonnant et incompréhensible pour une commune. Il est indispensable que l’adjoint au personnel explique aux nouveaux élus, et en particulier à ses collègues, les raisons qui ont pu conduire, une commune qui est un lieu passionnel compte-tenu de sa proximité avec le politique, peu d’entreprise oseraient appliquer un tel taux…
Nous vous demandons suite aux débats tenus dans les commissions de communiquer aux conseillers municipaux :
- Le montant des enveloppes budgétaires pour chacun des cadres d’emploi, de chacune des parts et les écarts par rapport aux prévisions ?
- Les critères propres à chaque cadre d’emploi (IFSE), c’est une obligation légale, et pour les CIA
- Les possibilités de recours proposés aux agents ; Le recours au n+ 2 évoqué en commission ne parait pas suffisant, il empêche de s’opposer à des consignes d’application qui seraient justement données par la hiérarchie
Par ailleurs nous proposons, qu’après 3 ans de mise en place progressive du dispositif, une évaluation par un organisme tiers, extérieur à la ville, qui aurait pour objectif de proposer des améliorations sur la mise en œuvre, voire des réorientations, après avoir recueilli les points de vue des différentes partie-prenantes.
Délibérations n°15 – ATA petite enfance
Intervention : Valérie Conseil
Pour ce qui concerne cette délibération proposant 2 postes d’ATA dans le service petite enfance :
- Le poste de 28h/s est récurrent, proposé chaque année depuis juin 2017, toujours sur 12 mois et pour un adjoint d’animation 4ème grade. Il n’est donc pas lié à un accroissement temporaire d’activité.
- Idem pour le poste d’adjoint d’animation proposé sur 18h, parfois qualifié de renfort les années précédentes.
D’après nos calculs réalisés en 2018, de tels postes précaires alimentaient 21 % des postes d’agents municipaux de la Ville.
Depuis 2018, les ATA n’ont pas cessé d’augmenter. Où en sommes-nous aujourd’hui ?
C’est pourquoi Madame le Maire, nous avons pris l’initiative de vous demander un état des effectifs détaillés par service, d’autant que nous n’en avons pas été destinataire depuis 2018.
Nous prenons acte de votre réponse et de votre intention de nous le transmettre dans un état moins normé en septembre, et qui pourra ainsi être approfondi dans le cadre de la commission ad hoc.
Nous nous abstiendrons.
Délibérations n°16 – ATA service communication
Intervention : Valérie Conseil
Pas de chance ! Voilà plus de 18 mois que ce poste en création graphique était reconduit tous les 6 mois comme poste ATA, le temps de vérifier que la personne fasse l’affaire, nous avait-on précisé en conseil municipal…
A l’évidence, cette personne n’a pu être recrutée et le candidat sélectionné pour sa succession a finalement décliné l’offre…
Nous voilà donc avec 6 mois supplémentaires en poste d’ATA, sur un besoin pour lequel vous nous avez assuré, Madame le Maire, être d’ici la fin d’année 2020 occupé par un agent titulaire.
Nous voterons donc pour.
Délibérations n°17 – ATA service jeunesse et famille
Intervention : Valérie Conseil
Voici maintenant 4 postes d’ATA proposés au vote pour le service « jeunesse et famille », qui devraient (ce n’est pas précisé dans la délibération) avoir pour mission d’encadrer les jeunes du Centre Prévert et de la Maison de l’Amitié sur l’année 2020-2021.
Trois des postes d’animateurs proposés aujourd’hui étaient auparavant occupés par des agents titulaires, qui ont mutés vers d’autres services et n’ont pas été remplacés par d’autres titulaires à ce jour.
En mars 2019, il nous avait d’ailleurs été précisé que l’objectif était de disposer, à terme, de titulaires.
Mais voilà maintenant 4 ans que ces postes d’ATA se succèdent dans le service animation…
Vous semblez misez sur du très long terme, ou pas…
Nous réitérons notre demande de présentation du projet du Centre Prévert et de la Maison de l’Amitié afin de pouvoir comprendre les profils de poste sollicités.
Nous nous abstiendrons.
Délibérations n°18 – ASA service éducation temps périscolaire
Intervention : Valérie Conseil
AUTORISATION DE RECRUTEMENT D’AGENTS CONTRACTUELS SUR UN EMPLOI NON PERMANENT POUR FAIRE FACE A DES BESOIN LIES A UN ACCROISSEMENT SAISONNIER D’ACTIVITE
(Prévert / Amitié-Vacances d’automne 2020)
L’occasion nous est donnée, par cette délibération, de réitérer notre demande faite en commission. Celle d’être informés :
- Sur les projets d’animation des centres de loisirs
- De leur programmation
- Des conditions de recrutements du personnel vacataire.
Ceci ne peut être réalisé que dans le cadre des informations fournies en commission.
Cette délibération ne peut pas être considérée que techniquement…
Délibération 20 — CAF
Intervention : Jean-Luc Munro
En premier point le prix d’achat du bâtiment entre le budget primitif et la délibération n’était pas le même, on parlait de 250 000 € dans la délibération et de 350 000 € dans le Budget Primitif 2020 alors que la valeur vénale était estimée par les domaines à 410 000 €. Alors le prix de vente est bien 350 000 €.
En commission, il nous a été dit que cela est une très bonne affaire pour la ville, pourquoi pas, mais serait-il une mauvaise affaire pour la Caisse d’Allocation Familiales ? Une tentative d’explication nous a été donnée : la CAF n’aura pas de loyer à payer pour s’installer dans le centre Arago, les bureaux étant partagés avec d’autres organismes à titre gracieux.
Mais est-on dans le monde des affaires ? Nous pensons nous plutôt qu’il est important de ne pas négliger le service rendu aux familles modestes au-delà de l’aspect financier.
A connaitre la difficulté et la complexité de certains dossiers, la dite offre de service sera bien réduite… au lieu d’avoir un plateau avec du personnel disponible toute la semaine, il ne reste que 2 jours uniquement sur rendez-vous.
On constate bien de façon générale, la dégradation des services publiques depuis plusieurs années ici à Loos comme sur l’ensemble du territoire.
Au passage, nous sommes pousse à tenter de tout résoudre par internet au détriment du contact direct avec une personne souvent bien indispensable, il n’y a pas d’indication de permanence de la CAF à Loos sur le site de la mairie.
(L’information sur ces différents services publiques serait utile pour tous, les impôts qui ont quitté Loos depuis mars 2020, etc… )
Autre point important, où en est le le projet d’installation dans ce bâtiment de la rue potié ?
L’achat des locaux est jugé comme une bonne affaire, donc il doit bien y avoir une étude pour déterminer cette décision : l’état des lieux, le projet d’installation de la police municipale, le projet d’installation du service informatique de la ville et les devis estimatifs qui en découlent.
Il est bien difficile de se prononcer sans avoir tous les éléments
Quel est le coût total des travaux envisagés ?
Vote : abstention.
Delibération n°22 — Politique des espaces vertes
Intervention : Jean-Luc Munro
Au delà du long habillage de cette délibération, on nous parle de Projet de Développement Durable (PDA), clé de voûte du PLU2, de la nature en ville de trame Verte et Bleue, de corridor écologique, etc. c’est bien, nous ne pouvons qu’approuver !
Alors alléché par cette belle annonce, j’ai été voir sur le cadastre et muni d’une loupe j’ai trouvé notre triangle des Bermudes Loossois un triangle de 507 m2 coincé contre la voie ferrée, la rue Jules Ferry et un haut pignon de maison.
Effectivement vu le terrain, cela n’intéressait pas du tout nos promoteurs habituels de notre ville.
Alors comme pour le parc Danel lorsqu’un terrain est inexploitable pour en faire une opération immobilière juteuse on en fait un parc et c’est bien…
Mais d’autre part notre municipalité signe des Permis de Construire sur nos derniers espaces verts, il y eu le lycée St Vincent avec l’abattage de nombreux arbres centenaires et ça continue ! Bientôt rue Marcelin Berthelot avec un lotissement de 42 logements sur les trois parcs à l’arrière des maisons de maitres de la rue Léon Gambetta, entraînant de nouveaux l’abattage d’arbres anciens.
C’est vrai qu’enchanté par ce texte plus vert que vert je pensais effectivement que le projet portait sur les terrains en friches de chaque coté de la voie ferrée.
C’est un projet que nous portons depuis de nombreuses années, en particulier le long de la voie ferrée vers la station de métro du CHU – Centre Oscar Lambret, rue Frédéric Combemale, pour la préservation de ce corridor écologique et surtout l’aménagement piétons et vélos vers la station de métro en partenariat avec la ville de Lille et la MEL.
Et bien au delà, oui c’est bien la trame verte de chaque côté de la voie SNCF de la ligne Lille vers La Bassée… Nous attendons la suite
Alors pour revenir à notre confetti, oui c’est une bonne entrée pour notre ville coté rue Jules Ferry, oui à un ilot de fraicheur à proximité des habitants des environs.
Alors nous attendons le projet d’un petit jardin peut-être partagé peut-être ou un autre projet à débattre avec les habitants du quartier dans un prochain Comité de quartier ?
Nous l’espérons, mais constatons que sur cette même trame verte, la friche SNCF de la rue Danton à proximité du passage à niveau, deux erreurs ont été déjà faites,
le parc pour les chiens n’a pas été débattu, ni présenté en Conseil Municipal, ni en Comité de Quartier et 2e point le première acte qui a été fait a été de raser tous les arbustes et buissons sur ce terrain, vous allez nous dire peut-être que c’est la SNCF mais il fallait négocier.
En conclusion, nous votons oui en espérons une large consultation, et une vision plus large sur l’ensemble de ces espaces verte à préserver.
Vote : oui.
Délibération n°26 – La Fileuse
Intervention : Frédéric Tréca
Cette délibération a pour objet d’autoriser la signature d’avenants pour des travaux déjà réalisés et pour lesquels une commission d’appel d’offre s’est tenue hier.
La commission d’appel d’offre a permis de prendre connaissances des raisons pour lesquelles un il y avait eu dépassement de budget, et les raisons qui ont justifié le passage en commission aussi tard.
Il apparaît que différentes raisons objectives ont justifié :
- suppléments de travaux demandés par la ville : avec la localisation du service culture et création d’auditorium
- suppléments de travaux liés à l’acoustique à la demande du prestataire
- suppléments de travaux demandés par les pompiers, des services de sécurité
Au cours du dernier mandat, à plusieurs reprises les différents groupes d’opposition ont souhaité avoir un état des dépenses et recettes de l’opération sans réponse satisfaisante…
Nous aurions souhaité que la municipalité informe le conseil municipal de l’évolution du projet en spécifiant la nature des surcoûts qui permettent d’identifier :
- les surcoûts techniques ou réglementaires imposés
- Les modifications du projet initial à la hausse et les recettes correspondantes, qui aurait demandé le cas échéant une nouvelle décision politique.
C’est la raison pour laquelle nous nous abstiendrons.
Cet effort de transparence est indispensable, surtout dans la perspective de nouveaux projets FIPROTEK, Anru…
Les projets doivent pouvoir évoluer, c’est normal, mais c’est cette transparence qui permettra la confiance.